L'après-guerre
En Europe, les deux guerres mondiales ont conduit à de vastes mouvements d’exode de population. Les Juifs persécutés par l’Allemagne nazie sont déportés dans des camps de concentration. Ainsi, 25 millions de personnes ont dû migrer de force à travers l’Europe entre 1940 et 1945.
La déportation des juifs
Ainsi, à la fin de la première guerre mondiale, près de 8 millions de personnes ont dû quitter leurs terres et traverser les frontières à cause des découpages territoriaux imposés par les états vainqueurs. De plus, de nombreuses villes et villages ont été dévastés, le retour des habitants n’est donc pas possible.
Autre aspect : la baisse de la natalité et les pertes humaines ont entraîné la stagnation des populations. Les autorités ont alors encouragé l’immigration de travailleurs étrangers.
Travailleurs immigrés
L’exemple de la Suisse au lendemain de la seconde guerre mondiale est un cas typique de ce phénomène. Avec la pénurie de main-d’œuvre, le pays accueille d’abord des Italiens puis des Espagnols et des Portugais.
C’est aussi un besoin de main-d’œuvre qui pousse la France à ouvrir ses frontières. Les immigrants sont surtout originaires des pays du Maghreb et du sud de l’Europe.
C’est l’attrait du travail et la possibilité d’améliorer des conditions de vie qui ont poussé ces hommes à se déplacer vers d’autres pays pour y vivre.
Autre exemple : les transferts dans les pays de l’Est. La Tchécoslovaquie échangea avec la Hongrie 120 000 Slovaques contre 120 000 Hongrois. De tels échanges eurent lieu entre la Pologne et la Lituanie ou encore entre la Tchécoslovaquie et l’URSS.
Les déplacements forcés des populations apparaissent ici comme une nécessité pour survivre, un besoin de base et non de plaisir.